Le Journal de Mickey
Durant l'été 1940, alors que les troupes allemandes envahissent la France, Georges Sogny se replie à côté de Limoges avec son père et sa femme.
Il trouve un abri au Vigen, petite bourgade paisible située en zone libre, et continue sa production de dessins. L'éditeur Ferenczi est forcé de s'enfuir car sous emprise des lois d'exclusion anti-juives en vigueur.
Le dessinateur va alors travailler pour Paul Winkler, créateur d'Opéra Mundi et éditeur du Journal de Mickey et Robinson. Il reprend à la volée les aventures de Bernard Tempête, création du dessinateur américain Carl Hammond.
Pendant près de quatre ans, il envoie chaque semaine une planche des aventures de ce héros francisé, et montre tout l'étendu de son talent de dessinateur et de son imagination.
Pour Robinson, il publie aussi de petites histoires scénarisées par ses soins.
A partir de 1943, il travaille aussi pour la S.E.P.E., éditeur parisien dont le patron est Jacques Catineau, une figure de ce petit monde qui donna sa chance à Léo Malet (entre autres).
Ses couvertures pour la collection Le Bandeau noir sont exceptionnelles de beauté, et plus de 80 ans après leur création restent d'une modernité incroyable.
Il trouve un abri au Vigen, petite bourgade paisible située en zone libre, et continue sa production de dessins. L'éditeur Ferenczi est forcé de s'enfuir car sous emprise des lois d'exclusion anti-juives en vigueur.
Le dessinateur va alors travailler pour Paul Winkler, créateur d'Opéra Mundi et éditeur du Journal de Mickey et Robinson. Il reprend à la volée les aventures de Bernard Tempête, création du dessinateur américain Carl Hammond.
Le journal de Mickey et Hop réunis n°267, 1941.
Pendant près de quatre ans, il envoie chaque semaine une planche des aventures de ce héros francisé, et montre tout l'étendu de son talent de dessinateur et de son imagination.
Pour Robinson, il publie aussi de petites histoires scénarisées par ses soins.
A partir de 1943, il travaille aussi pour la S.E.P.E., éditeur parisien dont le patron est Jacques Catineau, une figure de ce petit monde qui donna sa chance à Léo Malet (entre autres).
Ses couvertures pour la collection Le Bandeau noir sont exceptionnelles de beauté, et plus de 80 ans après leur création restent d'une modernité incroyable.
Couverture d'un titre du Bandeau noir (1945) avec en fond l'église du Vigen où il réside.
Aquarelle de l'église Saint-Mathurin du Vigen (vers 1943).